retour LES CALES
Le mot cale a été employé à Mont de Marsan dans deux sens différents. On lit dans le rapport d'un *ingénieur en chef en 1836 : "la cale établie entre la maison de Jacques Cadilhon et la maison de M. Blé servant au chargement et au déchargement des bateaux de commerce... "
" avant 1835, écrit de Silguy, dans un rapport daté du 4 février 1836, il n'existait pas de cale proprement dite au port de Mont de Marsan .... La cale située sur la rive droite de la Midouze, immédiatement en aval du pont de péage, est le seul ouvrage qui .40 puisse servir utilement comme cale pour le chargement et le déchargement des bateaux "
Aujourd'hui, les cales du quartier du port permettent de communiquer entre le quai de la Midouze et la rue du Maréchal Bosquet. La plus grande des 5 cales est la " Cale des Chalands " : Dénommée " Grand Calle " jusqu'au milieu du XIXème siècle, " Grande Cale " ensuite, elle est devenue " Cale des Chalands " le 26 juin 1972, rappelant le souvenir de ces bateaux à fond plat, appelés dans la région galupes ou gabares, I.d 1 qui de Mont de Marsan à Bayonne, transportaient les grains et eaux de vie de l'Armagnac. L'important immeuble bordant le côté Est de cette artère, qui est occupé aujourd'hui par la Direction des Services Techniques Municipaux et le Tribunal des Prud'hommes, était l'ancienne Maison Bié, avec des chais d'eaux-de-vie bordant le port. Toutes ces cales ont des appellations en lien avec le vocabulaire de la batellerie, de la navigation. Depuis la place Joseph Pancaut et la rue du Maréchal Bosquet, elles sont toutes en dénivelé vers la rivière, afin de faciliter la descente des produits vers les navires. Toutes ces cales sont bordées de grands bâtiments, servant autrefois de lieu de stockage, de chais (ex. : Maison des Jeunes Coluche, bâtiment des services Techniques de la ville). La particularité de ces bâtiments étaient de posséder des planchers en pente. Seul, aujourd'hui le bâtiment de la Maison Coluche possède encore cette caractéristique, les autres ayant été remis à niveau. Il existe aussi, plus près de la ville au confluent, une très grande cale " cale de l'abreuvoir ". Comme les autres cales, elle servait à l'époque pour charger et décharger les bateaux de l'împortant port fluvial que fût Mont de Marsan.