retour                                                          André SOURIGUES

Le moins que l'on puisse dire est qu'André Sourigues est un personnage dynamique. Né en 1924, ce landais créatif s'intéresse très tôt aux arts. Tout en s'initiant à la peinture et à la sculpture, il apprend la musique au sein de l'harmonie Ste Cécile, où à 14 ans, il fait partie du pupitre des premières clarinettes. En 1940, tout en poursuivant ses études, il crée le premier orchestre de jazz du département, le " Sup-Jazz ". A la libération, il met sur pied un orchestre attractif dans l'Ecole Pamiers de Dax. De retour à Mont-de-Marsan en 1946, il est musicien de bal au Lido, puis au Café de Paris et au Midou, tout en exerçant son métier d'instituteur. L'Académie lui commande la création d'un orchestre de variété : il monte le " FOL " (Orchestre de la Fédération des Œuvres Laïques), qui animera fêtes de fin d'année et kermesses des écoles, et compose de la musique dansante et quelques chansons. En 1955, il est admis à l'examen de la S.ACEM, en qualité de compositeur. Nommé à l'Ecole des Arènes, il dirige des chœurs d'élèves, éduque des normaliens au chant. Nommé, en 1965, Directeur de l'Ecole de Musique de Mont-de-Marsan et chef de l'Harmonie, il obtient de la Mairie l'insonorisation et l'agrandissement de la salle de répétition. Mais le temps lui manque pour se consacrer à toutes ses passions. En 1970, il quitte volontairement ces fonctions, ayant sympathisé avec de jeunes musiciens, il fonde avec eux un groupe " brésilien ", " Los Cumbancheros ", bien connu des montois, pour lequel il écrit des partitions et crée des costumes. En 1985, il compose une opérette qu'il ne monte pas, faute de temps. Infatigable, et tout en s'adonnant à la peinture et à la sculpture, André Sourigues renoue avec le jazz en 1990, assurant la batterie du " Little Big Band ". Et comme " retraite " ne rime pas toujours avec " repos ", le musicien-peintre-sculpteur se tourne bientôt vers ses ancêtres ; de longues et passionnantes recherches nourrissent son imagination et enflamment sa sensibilité : il se mue alors en romancier et publie La Roste en Chalosse, un ouvrage dédié à la vie d'un paysan pendant la fronde. Le livre reçoit le prix P.Dumont, décerné par la Société Archéalogique du Gers en 1991. Dans un petit recueil, Sourigues réunit ensuite ses poésies en vers sous le titre Cent rimes …Ni raison. Gageons que ce n'est pas fini …..

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