retour                                                 Raphaël LARQUIER

Dernier mousquetaire gascon

Né à Mont-de-Marsan, le 13 janvier 1872, Raphaël Larquier y fit ses études secondaires, avant de s'engager pour 3 ans dans le 158ème régiment d'infanterie. Après avoir collaboré à des journaux et revues de la droite révolutionnaire, à Paris, Larquier revint à Mont-de-Marsan, où il prit la direction d'un hebdomadaire du dimanche, Le Petit Landais, : gascon batailleur, ce jeune homme plein de flamme et de talent voulait en découdre, et le journal engageait de perpétuelles polémiques contre les autres journaux de la ville, menant la vie dure aux radicaux et aux francs-maçons. En 1906, Larquier s'était rendu célèbre par ses duels et ses articles passionnés. En 1912, il fut élu au conseil municipal de Mont-de-Marsan, et fonda la même année, le syndicat de la presse landaise, dont il fut le président, comme il fut en 1914, le président de la raison des journalistes. Engagé volontaire au 4° régiment de zouaves, il reçut la croix de guerre et termina la guerre au bureau de presse du Maroc, où il fut affecté. Réélu conseiller municipal à Mont-de-Marsan après la guerre, Larquier continua à s'adonner avec la même ferveur à sa carrière de journaliste polémiste, qui l'éloigna des Landes. Il fut successivement rédacteur en chef de La Presse marocaine, collaborateur au cadet de gascogne, sous-directeur de l'agence parisienne du nouvelliste de Lyon, malgré une vie bien remplie il resta toute sa vie attaché à ses Landes natales, et on raconte que les deux regrets de ce Montois pittoresque furent de ne jamais avoir été élu député des Landes, et de ne pas figurer dans la Galerie des Landais…